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De 1978 à 1987

- 1978 : Le nuancier évolue encore avec l’arrivée du beige Hoggar en lieu et place du beige Kalahari.

Pour ce millésime apparu au mois de septembre 1977 l’esthétique de la face avant est complètement revue. Les clignotants, devenus rectangulaires, prennent place sous les phares, tandis qu’une grille de calandre démontable est découpée dans la face avant permettant un accès plus aisé (sic !) au boîtier d’allumage.

Du coup, les chevrons du capot passent de la position horizontale à la position verticale.

La jupe arrière est légèrement modifiée : Elle perd les moulures du pare-choc.

Le circuit de freinage passe au LHM et les disques font leurs apparitions .

- 1979 :Le capot permet maintenant de laisser de la place au nouveau filtre à air d’origine LN qui coiffe le carburateur double corps de même provenance, ce qui fait passer la puissance de 28 ch. à 33 ch. SAE. (26 à 29 ch. DIN)

L’adoption de ces éléments impose également la modification du pédalier, qui devient suspendu et adopte une commande d’accélérateur par câble.

Avec l’avènement de ce millésime, c’est également au tour de l’intérieur de la Méhari de se voir moderniser. C’est encore la LN qui va fournir l’élément principal de ce changement : le compteur. Réalisé entièrement en plastique, il est composé de deux cadrans ronds, abritant à droite le compteur de vitesse et le totalisateur kilométrique, et à gauche, différents témoins (de gauche à droite : charge batterie, feux de route, indicateur de direction, feux de croisement, pression d’huile) ainsi que, au-dessus, la jauge de carburant. Un nouvel élément thermoformé vient habiller le haut de la colonne de direction, englobant les commandes de phares et de clignoteurs.

- A gauche prennent place de nouveaux boutons-poussoirs carrés qui commandent les essuie-glaces, le lave-glace, les feux de détresse et le test du niveau de liquide de frein. (Également appelé « nivocode »). Au mois d’avril, de nouveaux phares Cibié sont montés, et les enjoliveurs qui les entourent s’arrondissent.

- C’est au mois de mai 1979, soit exactement onze ans après la présentation des modèles de présérie sur le golf de Deauville, que Citroën propose (enfin diront certains !) la Méhari en version 4x4. Il s’agit, cette fois, d’une vraie traction intégrale, contrairement à la 2 CV Sahara qui était, elle, équipée de deux moteurs indépendants.
- Elle ne sera toutefois commercialisée qu’au début de 1980. Cependant, dès l’automne 1979, Thierry Sabine et son équipe effectuent les reconnaissances du rallye Paris – Dakar de 1980 à bord de 3 Méhari 4x4 accompagnées par une CX.

- 1980 : La première modification de ce millésime, dès le mois de juillet 1979, est l’apparition du réservoir en plastique en lieu et place de celui en tôle utilisé jusque là.
- Nouvelle évolution du nuancier de la Méhari : désormais le jaune Atacama remplace l’éphémère vert Tibesti qui ne sera resté que quatre ans au catalogue. En février, le réservoir de liquide de frein et que le maître-cylindre se voient équiper d’un filtre.

- 1981 : La plaque constructeur évolue à nouveau et sera désormais fixée par 4 rivets au lieu de deux. Le millésime, apparu en 1977 en haut à gauche de celle-ci, disparaît.
- Le numéro de châssis, qui auparavant se situait sur la plate-forme et était invisible une fois la carrosserie montée, sera dorénavant frappé sur le longeron avant droit, et visible entre le cylindre et l’arbre de transmission. Les clients ayant opté pour l’option « capote intégrale » voient celle-ci complétée par une astucieuse poche « kangourou » fixée sous le dais arrière qui leur permet de ranger les hauts de portes.

- 1982 : Au mois de juillet 1981 une nouvelle mouture de la plaque constructeur est adoptée. Non seulement l’aspect change, mais dorénavant elle sera fixée dans l’habitacle, sous le tableau de bord, à l’extrême droite côté passager.
- Les crochets de fixations des élastiques de bâches sont maintenant noirs.
- La carrosserie de la 4*4 évolue et ses flancs arrières lui permettent de recevoir en option des roues de 14 pouces en 155 !
- Au mois de février, l’embrayage à linguets est remplacé par un nouveau modèle à diaphragme. Ceci entraîne l’allongement des cannelures de l’arbre primaire, qui passent de 27mm à 36 mm.

- 1983 : Le glas sonne pour la Méhari 4x4 ; au mois de juin 1983 elle sera retirée du catalogue, après une production totale de 1.213 exemplaires (seulement !) pour 143.740 en 4x2.
- Elle laissera en héritage à sa sœur de production les panneaux latéraux dépourvus des petits ailerons arrières qui protégeaient les clignotants sur les modèles produits jusqu’en 1969 et conservés depuis malgré leur obsolescence. Afin de liquider des stocks, Citroën équipe certains modèles 4x2 de panneaux latéraux de capotes de 4x4, reconnaissables à la découpe permettant l’accès au conduit de remplissage du réservoir de carburant spécifique de ces modèles. Un nouveau monogramme apparaît sur la hayon et les ceintures sont désormais identiques à celles qui équipent la Dyane.

- La série spéciale « Azur », limitée à 700 exemplaires destinés à la France, l’Italie et le Portugal, voit le jour au mois d’avril 1983. Elle se caractérise par sa décoration spécifique : carrosserie blanche, portes bleues, filets bleus de part et d’autre du capot, sièges recouverts de tissus éponge rayé bleu et blanc et roues ajourées. La capote est également spécifique : de couleur bleue, elle est articulée dans sa partie arrière et peut s’ouvrir au dessus des places avant de la même manière que celle des 2 CV club. Le succès sera au rendez-vous et la série limitée intègrera le catalogue jusqu’au millésime 1987.

1984 : Pas de changement visible pour ce millésime. Seul le pare-brise, réalisé jusque là en verre trempé sera désormais proposé en verre feuilleté.

La Méhari Azur reste au catalogue. Elle est proposée en version 2 ou 4 places, équipée de son capotage spécifique complet, contrairement au modèle « de base » pour lequel les éléments latéraux et arrière restent une option. Son prix de 51.400 FF est très attractif comparé au 46.700 FF demandés pour une version de base, auxquels doivent être ajoutés 2.960 FF pour l’option « capote complète », ce qui porte la facture à 49.660 FF. En Espagne et Italie elle seras déclinée sous la variante Plage

1985 : Rien à signaler pour ce millésime. Le Quai de Javel préconise de porter dorénavant l’intervalle entre les vidanges de 7.500 km à 10.000 km tandis que celui qui sépare les entretiens passe de 15.000 km à 20.000 km (sic ! ). L’expérience des amateurs de bicylindres démontrera que ces valeurs étaient quelque peu « optimistes ».

1987 : Ultime millésime pour la Méhari. Le modèle de base n’est plus proposé qu’en version 2 places, alors que la version Azur reste proposée dans les deux configurations. 381 exemplaires seront assemblés pour cet ultime millésime, toutes versions confondues. L’usine portugaise de Mangualde, dernier site de production de la Méhari, arrêtera définitivement les chaînes au mois de juillet 1987, après 143.740 exemplaires en 4x2 et 1.213 en 4x4.

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