D’un point de vue esthétique, bien que cela ne soit pas (trop) important pour un utilitaire, la liaison entre la cabine de Dyane et la caisse utilitaire est mieux faite vis-à-vis de la 2CV; fini la caisse qui semble posée à la va-vite (les arrondis y sont pour quelque chose ! ). L’avant est le même que celui des Dyane, à l’exception près des pare-chocs, dépourvus de chrome, et, bien évidement, du toit sans capotage. Une petite touche de chrome est conservée pour les enjoliveurs de phare, il aurait de toute façon été difficile de faire autrement. L’Acadiane semble donc mieux finie, cette impression se ressent à l’intérieur, où le tableau de bord est le même que celui de la berline, avec cendrier et aérateur orientable, le grand luxe pour un utilitaire ! Dans le même sens, les fauteuils sont réglables, les panneaux de porte s‘équipent de vide poche et d’accoudoir, la voiture dispose de ceintures de sécurité à enrouleur;
mais c’est surtout les vitres qui jouent énormément pour le confort. En effet, celle-ci sont descendantes sur l’Acadiane, alors qu’elles sont coulissantes sur la Dyane. Symbole de modernité, c’est aussi un important gain de confort en cas de chaleur, mais aussi de luminosité. Avec ce dernier élément, l’Acadiane trahit son pays d’assemblage, l’Espagne, où la Dyane était proposée avec de telles vitres ! Seul le volant à deux branches provenant de la 2CV Spécial, et la couleur noire de l’intérieur rappellent que l’on est dans un utilitaire. Du côté des options, le client pouvait choisir un embrayage centrifuge, ainsi que le fauteuil passager escamotable. L’Acadiane gagne aussi sur le plan de la sécurité, puisque le freinage est amélioré par rapport aux 2CV AK, avec des freins avant à disque et des freins arrière provenant de l’Ami8.

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