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déjà

Posté : mar. 4 févr. 2020 00:32
par Kinder18
On serait tenté de croire que l'hiver est fini ... :roll:

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Re: déjà

Posté : mar. 4 févr. 2020 07:07
par Michel50
Tout dépend dans quelle direction vont ces oiseaux ???

Ce sont des oies ??

Re: déjà

Posté : mar. 4 févr. 2020 09:16
par Mehari Potter
Ou des grues. :wink:

Re: déjà

Posté : mar. 4 févr. 2020 13:26
par Vice Président MCDF (45)
Elles se dirigent vers minorca :mrgreen:

Re: déjà

Posté : mer. 5 févr. 2020 15:41
par Kinder18
Le Polpulaire du Centre :

Vous les avez peut-être vues, ou seulement entendues. Les grues cendrées ont survolé la Haute-Vienne par centaines en ce premier week-end de février. Mais faut-il vraiment s'étonner de voir tant de formations en V dans notre ciel limousin si loin de la prétendue fin de l'hiver ? Doit-on y voir une conséquence du climat anormalement doux des derniers jours ?

Pour Franck Taboury, chargé d'études à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) du Limousin, ces mouvements précoces n'ont rien d'exceptionnel. « C'est le cas presque chaque année. Il y a toujours du passage en janvier-février, dit-il. Les grues cendrées qui descendent le plus au Sud reviennent en général le plus tôt ». Selon le spécialiste, des départs d'oiseaux ont été relevés dans les Landes. Les effectifs présents sont passés de 15.000 à 8.000 ce week-end du 1er et 2 février. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces migrations.

« Certains groupes de grues ont besoin de parcourir de longues distances pour trouver des ressources en nourriture. Autres raisons importantes, les jours rallongent depuis un mois, le climat s'est radouci et le vent est favorable. Cela motive les oiseaux à remonter », explique Franck Taboury. Il est possible que certaines de ces grues cendrées s'arrêtent au lac du Der, en région Grand-Est, à la limite entre la Marne et la Haute-Marne. L'endroit est très prisé par ces grands oiseaux migrateurs.

Re: déjà

Posté : mer. 5 févr. 2020 17:34
par Vice Président MCDF (45)
Merci Gégé :wink:

Re: déjà

Posté : mer. 5 févr. 2020 17:47
par Magicméhari
Effectivement on voit des grues dans la campagne autour du der en ce moment

Re: déjà

Posté : mar. 25 févr. 2020 21:37
par Titi Méhari
ça passe tous les jours au dessus de ma tête..... c'est beau à contempler , surtout quand la formation vole en "chevrons".. :wink:
et ça piaille fort...

Re: déjà

Posté : mer. 26 févr. 2020 00:59
par Kinder18
president MCDF a écrit :ça passe tous les jours au dessus de ma tête..... c'est beau à contempler , surtout quand la formation vole en "chevrons".. :wink:
et ça piaille fort...


Il est vrai que de très belles escadrilles nous enchantent ces jours-ci 8)

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Re: déjà

Posté : mer. 26 févr. 2020 02:34
par thierry31
Souvent, on les entend avant de les voir. Car les grues crient leur « kroo » de manière régulière. Ce qui permet de les localiser rapidement dans le ciel. Un long vol en V ou en Y. Pas de doute, ce sont des grues.
Les cyclistes vous le diront, ces bêtes là ont tout compris de l’aérodynamisme en se positionnant ainsi, sans avoir besoin de test en soufflerie. Mais ces migrateurs qui comptabilisent pas moins de 2 500 kilomètres à chaque trajet, ont besoin d’économiser au maximum leur énergie.

Car le battement des ailes crée derrière l’oiseau une petite perturbation. Une sorte de micro-tourbillon ascendant puis descendant selon le rythme des coups d’aile. Il faudrait donc que le suivant puis les autres ajustent leurs propres battements et leur vol plané pour profiter au maximum de l’aspiration, avec une grande précision. Une telle coordination est parfaitement impossible ? Faux. Néanmoins, pendant de nombreuses années, le doute a perduré sur cette éventualité.

Le chercheur britannique Steven Portugal a démontré dans son étude publiée dans la revue « Nature » en janvier 2014 que les oiseaux étaient plus malins qu’on ne pouvait le croire. En équipant des ibis chauves de capteurs, dans leur migration entre l’Autriche et l’Italie, il a prouvé qu’ils se mettaient dans la meilleure position en V puis qu’ils réglaient avec précision leurs battements d’aile. Avec ce positionnement à 45 degrés, ils bénéficient pleinement du tourbillon ascendant des mouvements des oiseaux qui les précèdent. Des siècles d’évolution qui laissent sans voix.

Les plus grands migrateurs d’Europe
Du côté de la terre ferme, les humains n’observent pas toujours avec attention le vol des oiseaux. Un vol en V au loin ! Des grues, forcément. Pas toujours, beaucoup de volatiles utilisent ce positionnement, sauf les passereaux, qui volent en « boule ». Les vanneaux et parfois les pigeons adoptent aussi ce vol moins énergivore. Quant aux grues qui passent en cette saison au-dessus de nos têtes, ce sont des grues cendrées nommées ainsi car leur plumage tire vers le gris ardoise.

Elles font partie des plus grands migrateurs d’Europe, avec une envergure qui peut atteindre 2,4 m et une longueur avoisinant 1 à 1,2 m. Elles vont rejoindre le sud de l’Espagne, voire l’Afrique du Nord, pour passer l’hiver au chaud, avant de rejoindre le nord de l’Europe au printemps prochain. Toujours en V.

Chronique réalisée en collaboration avec le Mag de Sud Ouest. http://www.sudouest.fr/lemag/

Re: déjà

Posté : mer. 26 févr. 2020 06:53
par Vice Président MCDF (45)
Intéressant, merci Thierry :wink: