LoMéhari - Restauration d'une Méhari au Togo
Posté : mar. 4 août 2015 18:25
Je reviens sur le site après une petite absence. J'ai déjà publié des posts dans d'autres parties du site (mécanique notamment) et remercie ceux qui ont déjà répondu à certaines de mes interrogations. Et je me lance enfin vraiment : je restaure une Méhari au Togo, où je suis expatrié pour quelques années. D'où le titre de ce nouveau sujet : Lomé (capitale du Togo) + Méhari = LoMéhari. Ca, c'est fait
.
J'avais ce projet en tête depuis un moment. Et un jour de janvier (2015), un copain franco-togolais (merci Ayité !) voit "ça" au détour d'une rue de Lomé :

P1060067S.jpg
Trouvaille étonnante dans un pays où les Méhari ne sont pas légion (les "anciens" racontent qu'il en aurait existé 3 ou 4 au Togo.....). Je passe sur l'aventure de la recherche du propriétaire, cousin du voisin de la tante du concierge, propriétaire qui, au moment même où je me montrai intéressé, me répondait qu'il était très attaché à cette voiture (!!!), qu'il espérait la faire rouler d'ici 2 mois et donc, "vous comprenez, je veux bien vous la vendre, mais ça sera un peu plus cher"... Cela dit, bonne opération..... Très bonne opération même, puisque l'épave (oups, pardon !) avait... une carte grise. Et je comprends que c'est une denrée rare, notamment en France. Je ne résiste pas à l'envie d'en publier une copie (j'ai flouté/masqué les infos significatives) :

CG-Site.jpg
L'autre opération en cours est la mise à mon nom de ladite carte grise. J'ai eu le document en mains la semaine dernière mais il est erroné : si, par miracle africain, le véhicule est passé de 2 à 4 places (
), il n'était plus une CTTE mais un VP et l'année de 1ère mise en circulation n'était plus 1973 mais 1975. Les corrections sont en cours.... Point à suivre, en tenant compte de.... comment dire.... "le temps mis par l'administration locale pour bien s'imprégner des dossiers" (cela dit, des choses vont parfois à une vitesse étonnante) !!
J'ai récemment reçu de France (ah, les fournisseurs du sud !) un châssis tout neuf, frappé du numéro magique (ainsi que plein d'autres pièces, notamment d'usure et de sécurité)! Un ami français, expat aussi au Togo - mais lui depuis des années - et qui tient une boîte de construction métallique, m'échange un traitement + peinture de la plateforme contre quelques bières. Le deal me parait acceptable
. Ce même compatriote vient de traiter à je ne quel produit toutes les pièces que j'ai récupérées de l'épave montrée ci-dessus (bras, pièces des pots, fusées, flasques, etc) ainsi que d'une Dyane que j'ai également achetée pour la dépecer ! Il devrait aussi faire les carters des pots mais surtout les tubulaires, totalement détruits par le temps : son point est que ce type de travaux est super-formateur pour les jeunes apprentis qu'il emploie. Bref, un allié d'importance, que le projet amuse beaucoup.
Après 4 ou 5 mois de démontage (d'où mes précédents posts), chasse aux pièces, réflexion, lecture assidue des sites, forums et blogs, commande des pièces, je commence ces jours-ci la restauration. Il se trouve en plus que mon épouse est sculpteur-métal et a apporté tout son matériel ici au Togo pour créer (enclume, Mig, outillage, etc). Les conditions sont réunies pour ce tout roule !
En attendant le traitement du châssis et pour me faire la main, j'ai procédé hier au démontage-nettoyage-remontage du démarreur (modèle Iskra, vraisemblablement d'origine). Eurêka : il fonctionne ! Ce soir, redémontage puis mise en peinture. Puis stockage à l'abri de l'humidité. La rouille est en effet LE grand ennemi, tant l'humidité est forte ici. Au point que tout cela m'inquiète un peu pour la suite de l'aventure.

J'avais ce projet en tête depuis un moment. Et un jour de janvier (2015), un copain franco-togolais (merci Ayité !) voit "ça" au détour d'une rue de Lomé :

P1060067S.jpg
Trouvaille étonnante dans un pays où les Méhari ne sont pas légion (les "anciens" racontent qu'il en aurait existé 3 ou 4 au Togo.....). Je passe sur l'aventure de la recherche du propriétaire, cousin du voisin de la tante du concierge, propriétaire qui, au moment même où je me montrai intéressé, me répondait qu'il était très attaché à cette voiture (!!!), qu'il espérait la faire rouler d'ici 2 mois et donc, "vous comprenez, je veux bien vous la vendre, mais ça sera un peu plus cher"... Cela dit, bonne opération..... Très bonne opération même, puisque l'épave (oups, pardon !) avait... une carte grise. Et je comprends que c'est une denrée rare, notamment en France. Je ne résiste pas à l'envie d'en publier une copie (j'ai flouté/masqué les infos significatives) :

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L'autre opération en cours est la mise à mon nom de ladite carte grise. J'ai eu le document en mains la semaine dernière mais il est erroné : si, par miracle africain, le véhicule est passé de 2 à 4 places (

J'ai récemment reçu de France (ah, les fournisseurs du sud !) un châssis tout neuf, frappé du numéro magique (ainsi que plein d'autres pièces, notamment d'usure et de sécurité)! Un ami français, expat aussi au Togo - mais lui depuis des années - et qui tient une boîte de construction métallique, m'échange un traitement + peinture de la plateforme contre quelques bières. Le deal me parait acceptable

Après 4 ou 5 mois de démontage (d'où mes précédents posts), chasse aux pièces, réflexion, lecture assidue des sites, forums et blogs, commande des pièces, je commence ces jours-ci la restauration. Il se trouve en plus que mon épouse est sculpteur-métal et a apporté tout son matériel ici au Togo pour créer (enclume, Mig, outillage, etc). Les conditions sont réunies pour ce tout roule !
En attendant le traitement du châssis et pour me faire la main, j'ai procédé hier au démontage-nettoyage-remontage du démarreur (modèle Iskra, vraisemblablement d'origine). Eurêka : il fonctionne ! Ce soir, redémontage puis mise en peinture. Puis stockage à l'abri de l'humidité. La rouille est en effet LE grand ennemi, tant l'humidité est forte ici. Au point que tout cela m'inquiète un peu pour la suite de l'aventure.